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MIROIR DE L’ART - N° 101 Juin 2019
Ludovic Duhamel
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Le
regard de la photographe Fanny BEGOIN dans
la revue MIROIR DE L'ART de novembre Les
Ateliers
- www.fannybegoin.com
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3 Août 2014
Paris : TAYEB OULD AROUSSI -
Directeur de la bibliothèque de l’Institut du Monde
Arabe.
OMAN, le pays magique et attirant.
J’ai eu la visite de l’artiste
peintre Nathalie Doré à mon bureau, par l’intermédiaire
d’un ami qui aime l’art et la peinture.
Elle a commencé à me raconter
ses activités artistiques, sa participation aux
expositions en tant qu’artiste ou organisatrice, ainsi
que les cours de dessin qu’elle donne dans son
atelier.
Nathalie Doré est une artiste
peintre accomplie. Je lui ai proposé d’exposer ses
toiles dans un endroit en lien avec le monde Arabe.
Je lui ai demandé de me montrer
quelques unes de ses toiles et j’ai été attiré par
certaines d’entre elles. C’est à ce moment-là que
Nathalie m’a parlé de son voyage au Maroc et de son séjour,
le plus marquant pour elle qui fut celui à Oman. Je lui
ai demandé de me parler de sa rencontre avec ce pays et
combien de temps elle y avait passé pour avoir peint
autant de toiles sur ce pays. Ce voyage, Nathalie l’a
fait en 2010 avec son mari et leur fils. Ils devaient
aller visiter le Sahara Algérien, mais l’éruption du
volcan en Avril 2010 au nord de l’Europe a empêché
l’avion de les y emmener. L’agence de voyage leur a
proposé d’organiser
un autre voyage pour Décembre. Plusieurs destinations
étaient proposées, dont Oman, que Nathalie a choisie.
Celle-ci nous dit qu’elle est tombée sous le charme
de ce pays et de son peuple. Nathalie me raconte que
« Saïd » leur chauffeur, les a conduits
dans des endroits magiques :
« J’ai été attirée par
ce désert ensorcelant, par ces espaces calmes et
apaisants, par ces routes et leurs virages. J’ai pris
mon crayon et j’ai commencé à dessiner ce silence et
ce vide. A un moment, j’ai été inspirée par la main
droite de Saïd posée sur son volant,
qui remplissait pour moi tout cet espace et ce
silence, qui faisait partie intégrante de cet univers
magique et ensorcelant. Je n’ai
jamais connu pareille paix avant ce pays. Un
jour, nous revenions d’une excursion, nous avons été
conviés à partager le repas des villageois ; c’était
une très belle rencontre avec le peuple de ce pays et
l’occasion de vivre leur hospitalité, leur tolérance
et leur écoute envers les étrangers. J’ai exprimé,
par mon pinceau, mes sentiments envers ce pays qui m’a
parlé, qui a répondu à mes questions, qui m’a
enchantée et émerveillée. Pour partager ces moments
privilégiés avec d’autres personnes et leur parler
de ce merveilleux pays, je suis prête à exposer mes
toiles ».
Nathalie Doré s’est exprimée
par son crayon ; c’est ce silence qui l’a
inspirée. Elle dit que dans le silence, il y a la
rencontre de l’âme qui lui parle, elle la cherche à
travers des gestes simples, comme la main de Saïd
qu’elle a peinte dans plusieurs de ses toiles, chacune
d’entre elles raconte une histoire différente.
Nathalie est comme un poète, elle se nourrit de ces
moments dont elle sait qu’elle va pouvoir les exprimer
avec son pinceau. Nathalie peint des rêves et de
l’espoir.
La femme occidentale qu’elle
représente, a découvert un pays du monde Arabe qui
l’a émerveillée. Elle reste attachée à ce pays et
aimerait le rencontrer chaque fois un peu plus. En
effet, Nathalie veut perpétrer ces paysages en en
soulignant les détails, en particulier les effets qui
attestent des civilisations de nos ancêtres. Nathalie
peint ce que lui inspire la réalité, elle veut
comprendre les mystères de la création, comprendre ce
qui se cache derrière les dunes de sable, au delà du désert
sculpté, pas loin de la mer, ou le rythme des champs et
des rides sur la terre causées par la pluie et le
temps.
TRADUCTION,
Hayet Frontard-Cherit
http://www.atheer.om/Article/Index/6797
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Horizons
"Certaines journées commencent curieusement. On se lève la tête
encore emplie d'un rêve improbable, déjà en partie
effacé. Une cité lacustre, le reflet d'une oasis
dans un monde de sable faisant mirage et pourtant
incroyablement précis. Le goût du vent sur les lèvres
et la résonance d'une musique ancienne pervertie par
la distance…
Comme en enfance, les distances sont perçues comme
absolues, gigantesques, engouffrantes mais
paradoxalement tendres et intérieures. Un monde de
formes fuyantes, de couleurs et d'odeurs dans lequel
la réflexion n'a plus sa place et ne l'a jamais eu.
Peut-être, un jour, oser revenir vers ces terres
profondes, subjugué, abandonner toute histoire
personnelle, oublier jusqu'à son propre nom..
Se retrouver empli du vide de la plaine, à peine conscient de sa propre
existence et plonger, enfin, sans aucune crainte vers
un Réel impossible à décrire."
Daniel Goldschmidt
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LE PROGRÈS - Annie Demontfaucon - 27 juin 2010
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Le Courrier de L'Eure - Décembre 2009
Partant de
la nature, de la terre en particulier, dont la croûte est
un corps vivant, Nathalie Doré en fait une métaphore de
notre propre condition. Ce cadeau que tout homme a reçu en
partage, mais que d'aucuns s'emparent comme de vils prédateurs,
mérite attention et respect. D'une impeccable
construction, les oeuvres de Nathalie Doré font appel à
des techniques visiblement sophistiquées. Sans doute opère
t'elle en plusieurs étapes pour parvenir à cet effet si
chaleureux, caressant comme une dune de sable. Comme si le
minéral prenait la consistance d'une chair ou d'un
tissu dans toute la fragilité que suppose cette double
image. Tributaire du regard que nous portons sur elle, cette
terre que nous contemplons n'est jamais immobile, inerte
ou insensible. On dirait que le peintre suit les courbes géodésiques,
épousant les reliefs d'un paysage métamorphique et prodigieux.
Luis Porquet
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REVUE TAYLOR 2009
TAYLOR LES EXPOSITIONS NOVEMBRE 2008
Le peintre Nathalie Doré, est un
« perspecteur ». Elle sait que la rencontre des
lignes exprime la sensation telle que nous l’éprouvons.
Mais la nature n'aime pas les parallèles. L'étendue ne
se manifeste que dans la fuite. Les sillons et les strates
deviennent les
routes de l'horizon. Nous savons bien qu'ils sont côte
à côte mais c'est de leur rencontre apparente que nous
reconnaissons l'étendue. Aussi éloignée du trompe l’½il
que de la gratuité des surfaces, elle signifie l'espace,
elle en fait un portrait.
Philippe Lejeune.
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« Nathalie Doré est une artiste « de
terrain » : il faut entendre par là que la terre tient l'exclusivité
de sa belle inspiration. Non pas la nature, le paysage, mais la
terre comme élément vivant, « la croûte terrestre comme la
peau d'un c½ur qui bat ». La terre qui ondule, se gonfle se
plisse et impressionne par la puissance de sa
« respiration ».
Dans cette
ample vision qui réinterprète cette réalité terrestre avec le
regard d'un peintre-poète, Nathalie Doré donne à voir de vastes
étendues toutes en courbes harmonieuses, transcription de l'émotion
ressentie devant cet élément vivant et mystérieux. Avec un
« métier » de peintre admirable, une matière
superbement travaillée, une gamme chromatique somptueuse bien que
toute en retenue, qui éclaire sa terre d'une lumière
« extra-terrestre » (ou spirituelle), cette artiste
authentique est l'auteur d'un véritable hymne
à la gloire de la beauté
terrestre. Si seulement tous les humains, au moins les plus
influents, pouvaient avoir ce regard là. »
G Alamo - Biennale de Conches - Avril 2008
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«
Source de son admiration, de ses méditations, de sa réflexion, la nature
est la compagne de tous les instants pour Nathalie Doré. Il ne
s'agit pas de la terre nourricière, de description de paysage mais
d'une transmission de l'émotion devant cet élément vivant qui nous
est proche. A travers ses toile, cet artiste s'attache à aller au
plus profond, à découvrir l'essence, l'intime, à percevoir les
vibrations, les résonances de cette couche terrestre. Élément
fondateur, la terre immuable, indispensable à l'homme garde ses
secrets. Nathalie Doré établit un rapport permanent, un vrai
dialogue avec elle exprimé dans des compositions qui réinterprètent
le réel, lui conserve sa vérité, offrant de vastes horizons qui
s'ouvrent vers l'infini ».
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Pratique des Arts - Catherine Desvé - Novembre 2008
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Le Pecq en Scène - Décembre 2007
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Yvelines Première - Décembre 2007
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La Montagne - Chamalières - Janvier 2007
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Artistes Magazine - Analyse d'une oeuvre - Valérie Auriel - Juillet 2006
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