Oman 2014

       

3 Août 2014

Paris : TAYEB OULD AROUSSI - Directeur de la bibliothèque de l’Institut du Monde Arabe.

OMAN, le pays magique et attirant.

J’ai eu la visite de l’artiste peintre Nathalie Doré à mon bureau, par l’intermédiaire d’un ami qui aime l’art et la peinture.

Elle a commencé à me raconter ses activités artistiques, sa participation aux expositions en tant qu’artiste ou organisatrice, ainsi que les cours de dessin qu’elle donne dans son atelier.

Nathalie Doré est une artiste peintre accomplie. Je lui ai proposé d’exposer ses toiles dans un endroit en lien avec le monde Arabe.

Je lui ai demandé de me montrer quelques unes de ses toiles et j’ai été attiré par certaines d’entre elles. C’est à ce moment-là que Nathalie m’a parlé de son voyage au Maroc et de son séjour, le plus marquant pour elle qui fut celui à Oman. Je lui ai demandé de me parler de sa rencontre avec ce pays et combien de temps elle y avait passé pour avoir peint autant de toiles sur ce pays. Ce voyage, Nathalie l’a fait en 2010 avec son mari et leur fils. Ils devaient aller visiter le Sahara Algérien, mais l’éruption du volcan en Avril 2010 au nord de l’Europe a empêché l’avion de les y emmener. L’agence de voyage leur a proposé  d’organiser un autre voyage pour Décembre. Plusieurs destinations étaient proposées, dont Oman, que Nathalie a choisie. Celle-ci nous dit qu’elle est tombée sous le charme de ce pays et de son peuple. Nathalie me raconte que « Saïd » leur chauffeur, les a conduits dans des endroits magiques :

« J’ai été attirée par ce désert ensorcelant, par ces espaces calmes et apaisants, par ces routes et leurs virages. J’ai pris mon crayon et j’ai commencé à dessiner ce silence et ce vide. A un moment, j’ai été inspirée par la main droite de Saïd posée sur son volant,  qui remplissait pour moi tout cet espace et ce silence, qui faisait partie intégrante de cet univers magique et ensorcelant. Je n’ai  jamais connu pareille paix avant ce pays. Un jour, nous revenions d’une excursion, nous avons été conviés à partager le repas des villageois ; c’était une très belle rencontre avec le peuple de ce pays et l’occasion de vivre leur hospitalité, leur tolérance et leur écoute envers les étrangers. J’ai exprimé, par mon pinceau, mes sentiments envers ce pays qui m’a parlé, qui a répondu à mes questions, qui m’a enchantée et émerveillée. Pour partager ces moments privilégiés avec d’autres personnes et leur parler de ce merveilleux pays, je suis prête à exposer mes toiles ».

Nathalie Doré s’est exprimée par son crayon ; c’est ce silence qui l’a inspirée. Elle dit que dans le silence, il y a la rencontre de l’âme qui lui parle, elle la cherche à travers des gestes simples, comme la main de Saïd qu’elle a peinte dans plusieurs de ses toiles, chacune d’entre elles raconte une histoire différente. Nathalie est comme un poète, elle se nourrit de ces moments dont elle sait qu’elle va pouvoir les exprimer avec son pinceau. Nathalie peint des rêves et de l’espoir.

La femme occidentale qu’elle représente, a découvert un pays du monde Arabe qui l’a émerveillée. Elle reste attachée à ce pays et aimerait le rencontrer chaque fois un peu plus. En effet, Nathalie veut perpétrer ces paysages en en soulignant les détails, en particulier les effets qui attestent des civilisations de nos ancêtres. Nathalie peint ce que lui inspire la réalité, elle veut comprendre les mystères de la création, comprendre ce qui se cache derrière les dunes de sable, au delà du désert sculpté, pas loin de la mer, ou le rythme des champs et des rides sur la terre causées par la pluie et le temps.

TRADUCTION,  Hayet Frontard-Cherit                                             

 

http://www.atheer.om/Article/Index/6797